Beaucoup de fermetures de classes pour nos écoles !
Beaucoup de fermetures de classes
pour nos collèges et nos lycées !
Pour cette rentrée 2023, le Recteur vient de communiquer les chiffres pour notre académie, le département du Lot doit :
- rendre 4 postes d'enseignants dans nos classes maternelles et élémentaires.
- rendre 8 postes d’enseignants dans nos collèges et lycées.
Pour nos écoles du Lot,
au delà de ces 4 postes à rendre, il sera nécessaire, comme chaque année, de créer des classes et des postes là où il y en aura besoin. Le nombre de fermetures de classes pourra donc être bien supérieur à 4 classes : ce qui nous inquiète grandement !
Sur le plan national, alors que le gouvernement affiche une priorité donnée à l'école, 667 postes d'enseignants vont être supprimés dans le 1er degré pour la rentrée 2023 ! L'année dernière, pour mémoire, 1965 postes avait été créés, priorité peut-être alors donnée à une réélection...
Des exemples concrets qui impactent nos territoires :
- Une classe est menacée à l'école d'Assier, entraînant des effectifs encore plus importants dans les classes,
- Une classe est menacée à l'école maternelle Lucien Bénac à Cahors, une école dans un quartier "Politique de la Ville", alors qu'un grand nombre de familles sont allophones, alors que des ukrainiens sont scolarisés dans cette école, alors que les enfants de 2 à 3 ans ne seront sûrement plus accueillis, alors que la création de la 4e classe il y a 4 ans a permis un travail remarquable des équipes éducatives dans ce quartier !
Pour nos collèges et lycées du Lot,
rendre 8 postes au total, reviendra à supprimer des heures d'enseignement, supprimer des classes dans un grand nombre d'établissements avec pour conséquence une augmentation du nombre d'élèves par classe.
Un exemple concret : au collège Gambetta à Cahors, une classe de 3e devrait être supprimée, entraînant des effectifs de 29,9 élèves en moyenne par classes pour 7 classes ! De tels effectifs portent préjudice à l'accompagnement de ces élèves (orientation, préparation de leur premier examen).
Dans le département, des parents, citoyens et élus se sont déjà mobilisés :
- à Cajarc contre la fermeture d'une classe.
- à Cours contre la fermeture de l'école.
- à Assier contre la fermeture d'une classe.
- à Figeac contre la fermeture d'une classe.
- à Bagnac sur Célé contre la fermeture d'une classe.
Ces mobilisations ont permis de sauver les classes de Bagnac sur Célé, Cajarc et l'école de Cours.
Soutien solidaire à ASSIER pour sauver sa classe menacée : (Photo La Dépêche)
Ne lâchons rien !
Dès que vous avez connaissance de situations sensibles : pour une école, un collège ou un lycée du Lot, n'hésitez pas à nous faire remonter l'information afin de pouvoir en faire écho au plus grand nombre !
notre mail : ccsev46@free.fr
Nous, parents, citoyens, élus :
mobilisons-nous dès aujourd'hui
pour sauver ces classes d'écoles, de collège, de lycée !
Nos enfants ont droit à une scolarité non dégradée
Malgré de formidables mobilisations, toutes parfaitement justifiables et justifiées, sur tout notre territoire lotois concerné par des fermetures de classe, nous assistons à des choix comptables, en dehors de toute logique de territoire, et contre le maintien d'une ruralité vivante et forte !
Suite au CDEN (rappelons que cette instance n'est que consultative), voici visiblement les positions de DASEN :
- COURS : pas de fermeture car le maire de Bellefont la Rauze s'est opposé à la fermeture de l'école.
Les 8 FERMETURES DE CLASSES :
- NUZEJOULS : Fermeture annoncée et maintenue malgré les mobilisations importantes, l'opposition des élus, l'engagement de l'administration d'attendre le regroupement des écoles élémentaires du RPI à Calamane.
- CONCORES: Fermeture annoncée et maintenue malgré les mobilisations importantes, l'opposition des élus, l'engagement pris par l'administration d'attendre le regroupement sur Saint Germain.
- CAHORS : Chapou, Fermeture annoncée et maintenue malgré les mobilisations importantes, l'opposition des élus. Cette école maternelle, adossée à l'ex IUFM formant les futurs enseignants, se trouve aujourd'hui fragilisée et dans l'impossibilité d’accueillir les moins de 3 ans.
- LAVAL DE CERE : Fermeture annoncée et maintenue malgré des mobilisations importantes, l'opposition des élus. Cette fermeture va fragiliser une école pourtant située en zone de montagne, accentuer le multi niveau sur le RPI et fragiliser un territoire éloigné d'autres écoles.
- BRETENOUX : Fermeture annoncée et maintenue malgré des mobilisations importantes, l'opposition des élus. Fermer une classe revient à nier l'arrivée en période hivernale d'enfants du voyage.
- MONTFAUCON : Fermeture annoncée et maintenue malgré l'opposition des élus.
- COEUR DE CAUSSE (Labastide Murat) : Fermeture annoncée et maintenue.
- GOURDON : Fermeture annoncée et maintenue malgré l'opposition des élus. La fermeture de cette classe va encore imposer à des enfants de même niveau d'être séparés sur deux écoles.
Les 4 ouvertures devant élèves, absolument nécessaires au vu des effectifs :
- SAINT-GERY : Ouverture en provisoire prévue sur l'enveloppe de réserve, alors qu'une classe avait été fermée en 2018, imposant depuis des effectifs surchargés !
- CAHORS BENAC élémentaire : Ouverture en provisoire prévue sur l'enveloppe de réserve, qui avait pourtant connu une fermeture de classe il y a peu !
- BEDUER : Ouverture en provisoire sur les moyens de la Brigade Départementale des enseignants remplaçants (BD), alors qu'ici aussi, une classe avait été fermée il y a peu...
- SAUZET : Ouverture en provisoire sur les moyens de la BD.
Dans le RPI Cahus - Laval de Cère, la mobilisation continue :
- l'école de Laval de Cère est occupée depuis ce lundi à la fois administrativement mais aussi par les parents d'élèves tout en permettant la continuité des enseignements pour les enfants.
- Les parents d'élèves et les élus ont rencontré le DASEN : ils lui ont renouvelé leur détermination pour sauver leur classe !
- Et ce jeudi 11 février : les animaux de la ferme ont accompagné parents, citoyens et élus dans la cour de
l'école : c'est l'ensemble de la ruralité qui est mise en danger à chaque fermeture de classe !
Dans l'école Chapou de Cahors, les parents délégués ont rencontré mercredi le maire de Cahors ainsi que le DASEN en soirée. Ci-dessous le courrier envoyé par les parents d'élèves à la presse relatant leurs échanges :
La mobilisation continue pour sauver une classe de l'école Chapou !
Alors que le Conseil départemental de l’Education Nationale doit se tenir ce vendredi 12 février, les parents d’élèves de l’école CHAPOU, toujours aussi déterminés, poursuivent leurs actions pour éviter la fermeture d’une classe de cette école maternelle.
Les déléguées des parents d’élèves ont été reçus mercredi 10 février dans la matinée par Monsieur Jean-Marc VAYSSOUSE, maire de Cahors, et Madame Hélène LENEVEU-RIVIERE, adjointe en charge de la petite enfance et de la vie scolaire, et ont pu leur faire part de leurs demandes à savoir : le maintien des 3 classes au sein cette école maternelle de quartier, une meilleure répartition des effectifs et des rééquilibrages entre écoles au sein de la commune de Cahors.
Le maire de Cahors les a assurés de son total soutien et de son souhait ferme de conserver trois classes pour cette école maternelle. À l’appui de cet engagement, il a accepté de maintenir le troisième poste d’ATSEM, même si la classe venait à être supprimée, afin de conserver un encadrement de qualité pour l’ensemble des élèves de cette école.
En fin d’après-midi, les déléguées des parents d’élèves de l’école CHAPOU ont également pu échanger avec Monsieur Xavier PAPILLON, Directeur académique des services de l’Education Nationale du Lot, et Madame Nathalie MARRE, Inspectrice de l’Education Nationale de Cahors 1.
Conscients des problématiques rencontrées par la Direction académique de l’Education Nationale du Lot pour assurer une équité au sein des écoles du territoires du Lot, les parents d’élèves de l’école CHAPOU continuent de penser que la fermeture d’une classe fragiliserait irrémédiablement cette école et ce quartier.
Les déléguées de parents d’élèves rappellent que cette école est située dans un quartier qui voit l’âge moyen de ses habitants baisser grâce à l’arrivée de nombreux jeunes couples avec enfants ou enfants à venir, et s’interrogent : « Comment cette fermeture de classe peut-elle rendre ses habitants confiants dans l’essor de leur quartier ? Comment attirer de nouveaux habitants dans le Lot et leur donner confiance en l’avenir alors que des écoles portent le deuil de classes fermées par faute d’effectif et non pas par faute de mauvaise gestion ou mauvais résultats ? »
De plus, les parents d’élèves regrettent la conséquence directe qu’aurait cette fermeture de classe, à savoir la perte d’un enseignant maître formateur ce qui ne manquerait pas de déstabiliser un peu plus cette école : « Ceci n’est pas acceptable, ni par les parents, ni pour le quartier, ni pour la ville, encore moins pour les enfants de cette école et ceux à venir » dénoncent les déléguées de parents d’élèves.
Pour toutes ces raisons, les déléguées des parents d’élèves ont demandé au DASEN un délai d’un an avant de revoir ensemble, conjointement, la situation de l’école au regard de l’évolution des effectifs, travail en cours actuellement par la Ville.
Ne lâchons rien !
Continuons les mobilisations dans chaque territoire :
La plupart des localités touchées par une fermeture de classe voient les élus et parents se mobiliser fortement depuis plus d'une semaine maintenant.
Le mécontentement des élus, des parents, des citoyens est palpable !
L’État ouvre un nouveau front : à défaut de fermer des écoles, il ferme de nombreuses classes.
En regard de la situation Covid compliquée et anxiogène, une accalmie aurait été bienvenue et saluée sur le terrain de la carte scolaire.
Comment ne pas percevoir, au travers de ces nombreuses fermetures de classes, une volonté du gouvernement de poursuivre sa politique de fermeture des écoles de village ?
Nous voyons resurgir les termes ''d'inadaptation de nos écoles et de nécessaires restructurations'' dans les mots du DASEN et de quelques syndicats, alors même que la demande citoyenne exprimée via les grands mouvements de 2018 et 2019 a pourtant été claire : conserver et améliorer la proximité et la qualité des services publics sur l'ensemble du territoire national.
Pour autant, la décision jusqu'à présent de ne pas fermer d'école sans l'accord du maire tient encore, mais pour combien de temps ?
Rappelons également, avec cette proposition de carte scolaire, le manque de postes RASED, de remplaçants, préjudiciable à l'accueil correct des enfants en toutes circonstances, ainsi qu'à la formation continue des enseignants.
A l'heure où la gestion de la pandémie nous recommande la plus grande distance physique entre nous, l’Éducation Nationale nous propose, à travers les fermetures de classes, de regrouper les enfants !
Vendredi 12 février 2021 : le CDEN prévu à 14h30 se tiendra en distanciel, il nous parait donc difficile de se mobiliser devant une réunion qui devient presque virtuelle...
Ne lâchons rien !
Continuons les mobilisations dans chaque territoire :
Suite à la proposition de carte scolaire pour la rentrée 2021, la trop faible création de postes d'enseignants pour cette prochaine rentrée (voir article précédent) entraîne pour notre département et aussi au niveau national des fermetures de classes en trop grand nombre !
Nous ne pouvons pas accepter les conséquences dramatiques pour nos territoires d'une telle politique où les annonces ne sont jamais suivies de moyens suffisants.
Parents, élus et citoyens : mobilisons-nous !
Et surtout restons SOLIDAIRES entre tous nos territoires : c'est ensemble et réunis que nous serons plus forts pour maintenir toutes nos classes !
Voici la liste de toutes les territoires mobilisés qui nous ont contacté et que nous avons trouvés dans la presse, la quasi totalité des territoires concernés par ces fermetures sont entrés en action :
- École maternelle de Cajarc : une lettre ouverte du Maire de Cajarc au DASEN (en lien ici), un tract a été écrit (à télécharger ici), et une manifestation est organisée : Samedi 6 février 2021, à 14h, devant l'école maternelle de Cajarc.
- Ecole de Cours (Bellefont la Rauze) : Un lettre du Maire de Bellefont la Rauze et adressée au DASEN a été rédigée pour refuser la fermeture de l'école (en lien ici).
Secteur Cahors 2 :
- École maternelle de Nuzéjouls : une manifestation a été organisée devant la préfecture ce mercredi 3 février 2021, une rencontre avec le DASEN a déjà eu lieu.
Secteur Figeac :
- École primaire de Bretenoux, Ecole primaire de Laval de Cère et les écoles maternelles et primaires de Biars sur Cère : les élus du bassin de vie Biars-Bretenoux et du Canton Cère et Ségala défendent et soutiennent leurs écoles (en lien ici), et un appel à manifester a été lancé le samedi 6 février 2021, à 11h, devant la mairie de Bretenoux pour sauver les classes (tract à télécharger ici). Une rencontre a eu lieu avec le DASEN. Bravo pour cette belle solidarité entre vos territoires !!
Secteur Gourdon :
- École primaire de Montfaucon : le Maire de Montfaucon est contre la fermeture de sa classe, une action avec les parents d'élèves et la population aura lieu très prochainement.
- École primaire de Concorès : les parents représentant les classes de Concorès et l'association des parents d'élèves "APE vallée du Céou" se mobilisent (voir leur page Facebook).
BRAVO pour vos mobilisations !
Soyons toutes et tous SOLIDAIRES entre nous,
entre nos territoires !
C'est ensemble que nous gagnerons !
N'hésitez pas à nous partager toutes vos informations et actions de mobilisation ! ccsev46@free.fr
Nous les publierons sur notre blog et notre page Facebook.
Les propositions de fermetures et d'ouvertures de classes viennent d'être communiquée par M. Papillon, DASEN du Lot.
Cette carte scolaire devra se faire à moyens constants : pour ouvrir une classe il faudra obligatoirement en fermer une autre ailleurs dans notre département !
Comme les annonces gouvernementales pour la rentrée 2021 ne seront pas accompagnées de moyens suffisants : à l'échelle nationale, des classes en très grand nombre devront donc être fermées, générant partout une situation tendue, afin de permettre les 2h de décharge en plus par an pour les directeurs d'écoles de 2 à 4 classes, ainsi que le dédoublement en REP+ et la limitation ailleurs à 24 élèves par classe en Grande Section de maternelle.
Malgré les 2269 postes créés et annoncés haut et fort pour cette rentrée 2021 : les besoins pour répondre uniquement à ces 3 mesures s'élèvent déjà à 4140 postes !! (2300 postes pour les REP+, 1200 pour la limitation à 24 élèves ailleurs et 640 postes pour les décharges de directeurs).
Un écart déjà abyssal qui entraînera des milliers de fermetures de classes partout en France !!
Nous vous communiquons la proposition de carte scolaire de la rentrée 2021 dans le Lot et nous vous invitons à vous faire votre opinion sur la situation de la rentrée 2021 dans le Lot :
Propositions de fermetures :
- Secteur Cahors 1 : Cahors Chapou, école maternelle, passage de 3 à 2 classes. Bellefont la Rauze/Cours (commune nouvelle) : fermeture de l’école de Cours (Obligation d’avoir l’accord de la mairie de Bellefont la Rauze). Cajarc, école maternelle, suppression du ½ poste pour l’accueil des moins de 3 ans.
- Secteur Cahors 2 : Nuzéjouls, école maternelle, passage de 2 à 1 classe.
- Secteur Figeac : Bretenoux, école primaire, passage de 7 à 6 classes. Laval de Cère, école primaire, passage de 2 à 1 classe. Biars-sur-Cère, écoles maternelle et primaire, suppression des deux 1/2 postes : Plus De Maître Que De Classe et accueil des moins de 3 ans.
- Secteur Gourdon : Montfaucon, école primaire, passage de 3 à 2 classes. Cœur de Causse, école élémentaire, passage de 4 à 3 classes (perte : 1/4 de décharge de direction). Gourdon, école élémentaire D. Roques, passage de 5 à 4 classes. Concorès, école élémentaire, passage de 2 à 1 classe.
Propositions d'ouvertures :
Secteur Cahors 1 : Pradines, école primaire D. Roques, passage de 3 à 4 classes (+1/4 de décharge de direction).
Secteur Figeac : Biars-sur-Cère, école élémentaire, passage de 8 à 9 classes (passage à 1/3 de décharge). Puybrun, école primaire, passage de 4 à 5 classes.
Secteur Gourdon : Alvignac, école primaire, passage de 2 à 3 classes. Souillac, école élémentaire, passage de 8 à 9 classes (passage à 1/3 de décharge).
Ouvertures et fermetures de postes hors la classe :
- A l'Institut Médico-Educatif de Vire-sur-Lot : suppression du poste PE de direction de l’établissement.
- En occitan : suppression du poste d’animation et ouverture d'un poste de conseiller pédagogique.
- Création d’un poste de Conseiller Pédagogique départemental ASH (Adaptation scolaire et scolarisation des élèves en situation de handicap)
- Création d’un poste de conseiller de prévention (Hygiène et Sécurité)
- Création de 2 postes de remplacement au titre des décharges de direction.
2,5 postes en réserve pour "faire face aux ajustements"...!
N'hésitez pas à nous faire remonter toute information
Grande manifestation unitaire et nationale à Toulouse
contre la loi « Pour une école de la confiance »,
loi autoritariste et destructrice pour l’école et les enseignants.
Ce samedi 30 mars 2019, 11h, place Arnaud Bernard, Toulouse
Texte de l'appel :
Le renforcement des liens entre écoles et collège est nécessaire et le ministre avait tout loisir de renforcer les dispositifs existants plutôt que de supprimer la représentation communale. Nous, signataires de ce texte, appelons les sénateurs, représentants des territoires, à revoir profondément ce projet de loi lorsqu’il leur sera soumis. Nous interpellons aussi les maires et nous les invitons à prendre connaissance de toutes les conséquences néfastes de cette loi sur leur compétence. Nous appelons les parents d’élèves et les citoyens à refuser que disparaisse l’interlocuteur de leur quotidien éducatif. La République est née dans les écoles et les mairies ; nous ne pouvons nous résoudre à voir le lien entre les communes et les écoles être rompu par la suppression cavalière des directrices et directeurs d’écoles, ni nous résoudre à voir la dissolution des écoles et collèges dans des structures technocratiques créées verticalement. C’est pourquoi, avec des dizaines de directrices et directeurs d’école et avec le soutien de personnalités du monde éducatif, nous lançons un appel contre la disparition du service public de proximité de l’école.
Ce chiffre, encore élevé par rapport à un arrêt des suppressions que nous avions demandé, est moins fort que ce que nous craignions…
Les mobilisations, États Généraux de l’École Rurale et lettres collectives à la Rectrice et au Ministre de l’EN y ont peut-être contribué comme également la situation sociale et politique exceptionnelle que nous connaissons actuellement.
Pour autant, au moins 5 classes ou postes seront supprimés à la prochaine rentrée dans une situation déjà difficile (RASED, remplaçants, CMPP, etc.).
Nous réaffirmons que la situation serait bien meilleure si nous étions capables de nous projeter sur 4 ans sans suppressions de postes pour envisager l’avenir sans crainte pour nos écoles d’une année sur l’autre.
La question aujourd’hui se pose de savoir quelles seront les classes, voire les écoles qui fermeront : le CCSEV sera très vigilant si des écoles venaient à être proposées à la fermeture sans la volonté des élus.
Le CCSEV sera donc extrêmement attentif dans les jours qui viennent et nous vous tiendrons informés de toute situation de fermeture d’école ou de classe qui nous paraîtrait injuste.
Nous renouvelons nos exigences pour les 4 prochaines années :
- Arrêt des suppressions de postes.
- Arrêt des fermetures des écoles sans la volonté des élus.
- Libre choix aux élus municipaux d’investir dans leurs écoles ou de les concentrer avec aide identique de l’État.
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